ACCOMMODATION

Capacité du cristallin à se bomber en fonction des distances, afin de restituer une image nette.

ACUITÉ VISUELLE

Mesure de la performance des yeux, qui s’effectue à l’aide d’une échelle d’acuité de loin pour la vision lointaine, et d’un test de vision de près pour la vision rapprochée.

AMBLYOPIE

L’amblyopie (du grec amblus -faible- et ops -vue-) peut se définir comme un affaiblissement de la vue. En France, légalement, l’amblyopie bilatérale correspond à une acuité visuelle comprise entre 4/10 et 1/20 du meilleur œil, après correction.

AMÉTROPIE

Défaut optique lors duquel l’image ne se forme pas correctement sur la rétine, provoquant ainsi une vision floue ou déformée. L’amétropie peut correspondre à la mise au point (myopie ou hypermétropie) ou à la courbure de l’œil (astigmatisme).

ASTHÉNOPIE

Il s’agit en langage plus usuel de fatigue visuelle. Celle-ci se caractérise par des picotements, des tiraillement des yeux, une vue brouillée et des mots de tête, le plus souvent en fin de journée. Bien que non dangereuse pour la santé, la fatigue visuelle est désagréable et gênante.

ASTIGMATISME

Défaut de courbure de l’œil, entraînant la transformation d’un point lumineux en une tâche, régulière ou non, sur la rétine. Un astigmate a une vision déformée des objets : dans certains angles, sa rétine perçoit un ovale au lieu d’un cercle. Cette anomalie de la vision est dû à des inégalités de courbure de la cornée ou du cristallin.

BÂTONNETS

Cellules photosensible de la rétine, responsable essentiellement de la vision périphérique et de la vision nocturne. Le rôle des bâtonnets est déterminant pour la détection des formes, la sensibilité aux contrastes et la perception des objets et en mouvement.

CATARACTE

Opacification partielle ou totale du cristallin entraînant une baisse des capacités visuelles en terme d’acuité et vision des couleurs. Les causes peuvent être le vieillissement de l’oeil, un traumatisme, une origine congénitale ou héréditaire…

CHOROIDE

Structure oculaire située en arrière de la rétine et assurant son alimentation sanguine.

COMPENSATION

Synonyme de correction. La compensation correspond à votre prescription et donc à la puissance de votre équipement.

CÖNE

Inflammation de conjonctivite oculaire, pouvant être d’origine virale bactérienne ou allergique.

CONJONCTIVITE

Cellule photosensible de la rétine, responsable de la vision centrale et de la vision des couleurs.

CONTACTOLOGIE

Spécialité optique consistant à équiper un client en lentilles de contact.

CONTRASTE

Différence d’intensité lumineuse entre deux surfaces (noir sur blanc représentant un contraste de 100%).

CONVERGENCE

Faculté que possède les yeux de fixer simultanément un même point.

CORNÉE

Partie antérieure transparente de la “tunique“ enveloppant l’œil. La cornée est la principale structure jouant un rôle dans la réfraction de la lumière.

CORPS VITRE

Substance gélatineuse remplissant la cavité située à l’arrière de l’œil.

CRISTALLIN

Éléments constitutif de l’œil, en forme de lentille biconvexe, transparent, placée en arrière de la pupille. Il participe à la convergence des rayons lumineux sur la rétine.

DALTONISME (ou dyschromatopsie)

Souvent héréditaire, et plus fréquent chez les hommes que chez les femmes, ce défaut visuel se traduit par une mauvaise perception des couleurs : rouge, vert et bleu notamment. Mise à part ce trouble, le système visuel est normal. Présent dès la naissance, le daltonisme se détecte difficilement.

DIOPTRIE

Unité de mesure de la puissance d’un verre ou d’une lentille de correction. C’est l’unité qui figure sur votre ordonnance.

DMLA (Dégénérescence maculaire liée à l’âge)

La DMLA est une maladie qui détériore la macula, partie centrale de la rétine, entraînant ainsi la perte de la vision centrale et ne laissant intacts que la vision périphérique ou latérale. La personne atteinte commence à moins bien distinguer les couleurs et à percevoir les lignes droites déformées. La DMLA peut être détectée grâce à un fond d’œil.

ÉBLOUISSEMENT

L’éblouissement se produit lorsque la lumière visible est trop intense pour permettre aux yeux de s’adapter à un niveau confortable, ce qui perturbe le confort et la qualité visuels ainsi que la sensibilité aux contrastes. Pour limiter les risques, il est fortement recommandé de se protéger les yeux avec des verres spéciaux, offrant notamment un bon contraste dans des conditions de luminosité extrêmes.

FATIGUE VISUELLE

La fatigue visuelle se caractérise par des picotements, des tiraillement des yeux, une vue brouillée et des maux de tête, le plus souvent en fin de journée. Bien que non dangereuse pour la santé, la fatigue visuelle est désagréable et gênante.

FOND D’ŒIL

Cet examen, qui fait partie de la consultation d’ophtalmologie, permet de diagnostiquer de très nombreuses maladies oculaires (décollement de rétine…) ou générales (diabète…). Pour examiner le fond d’œil, on dilate la pupille en versant dans l’œil quelques gouttes d’une solution à base d’atropine, puis on l’éclaire. Le médecin peut alors observer le fond d’œil à travers une loupe. Un fond d’œil n’est pas douloureux, mais il peut être désagréable et éblouissant.

GLAUCOME

Augmentation de la pression intraoculaire, entraînant, en cas de non traitement, une atteinte irréversible du nerf optique et une altération du champs visuel (diminution des performances visuelles avec, éventuellement, des maux de tête et des douleurs oculaires). Le glaucome est l’une des principales causes de cécité. Il importe donc de consulter son ophtalmologiste à la moindre alerte, surtout en cas d’antécédents familiaux.

HYPERMÉTROPIE

L’hypermétropie est un défaut de vision dû à un œil insuffisamment puissant (“trop court”). L’image se forme en arrière de la rétine, ce qui explique que l’hypermétrope ait une meilleure vision de loin que de près. En cas de faible hypermétropie, la personne voit correctement de loin, mais au prix d’un effort pouvant provoquer de la fatigue.

HUMEUR AQUEUSE

Liquide transparent contenu dans l’espace séparant le cristallin de la cornée. La mauvaise circulation de l’humeur aqueuse entraîne une augmentation de la pression interoculaire et donc un glaucome.

IRIS

Partie musculaire colorée de l’œil qui entoure la pupille et en modifie le diamètre. Cette membrane circulaire, qui se contracte en fonction de l’intensité lumineuse, joue le rôle d’un diaphragme. La pigmentation de l’iris est directement responsable de la couleur des yeux.

KÉRATITE

Inflammation de la cornée d’origine traumatique, virale, bactérienne ou allergique. Elle se manifeste par une baisse de l’acuité visuelle et s’accompagne de douleur, de larmoiements et de rougeurs de l’œil. Une kératite nécessite la consultation d’urgence d’un ophtalmologiste.

KÉRATOCÔNE

Développement anormal de la cornée qui prend une forme conique.

LENTILLE DE CONTACT

Disques de matières plastique spéciale, appliqués directement sur la cornée pour corriger la vue. Il en existe deux catégories : les lentilles souples et les lentilles rigides.

MACULA

Tâche ovale grisâtre du fond de l’œil, située dans la partie centrale de la rétine. Elle occupe une petite zone d’un millimètre de large, située dans l’axe visuel, et permet la vision précise, indispensable à la lecture, l’écriture, la reconnaissance des détails.

MYOPIE

La myopie est un défaut de vision dû à un oeil “trop long”: la distance entre la cornée et la rétine est trop importante. L’image se forme en avant de la rétine, le myope voit mal de loin mais bien de près.

NERF OPTIQUE

Point de jonction des fibres terminales de la rétine formant la partie antérieure des voies visuelles. Le nerf optique relie la rétine de chaque œil au cerveau, auquel il transmet les images grâce à l’influx nerveux.

OPHTALMIE DES NEIGES

Véritable “coup de soleil oculaire”, cette affection se manifeste quelques heures après l’exposition par une douloureuse sensation de brûlure, des yeux rouges et larmoyants, hypersensibles à la lumière et souvent difficiles à ouvrir. heureusement, le plus souvent bénigne, cette inflammation de la cornée guérit généralement en 24 heures, moyennant du repos dans l’obscurité et quelques pansements oculaires.

OPHTALMOLOGISTES

Médecin spécialisé dans le traitement des maladies et des affections de l’oeil, ainsi que dans la correction des défauts de la vision. Après avoir procédé à des examens, il délivre des prescriptions thérapeutiques ou techniques.

OPTICIEN

Professionnel de la santé qualifié et indépendant, l’opticien est à la fois technicien de la vision et visagiste. Il serait déterminer dans ces deux domaines les solutions les mieux adaptées à chaque profil d’utilisateur.

ORTHOPTIE

Branche de l’ophtalmologie traitant les défauts de la vue par la “gymnastique” oculaire, c’est-à-dire par des séances de rééducation de l’œil. L’orthoptie est une profession paramédicales exercée par un auxiliaire médical, l’orthoptiste. Il s’occupe aussi bien du nourrisson que de la personne âgée.

PRESBYTIE

La presbytie est une évolution naturelle de la vue survenant généralement vers 40 ans, caractérisée par une difficulté croissante à voir de près. Elle résulte d’une perte de souplesse du cristallin qui se bombe insuffisamment et accommode difficilement comme l’autofocus d’un appareil photo qui n’assure plus la mise au point.

PUPILLE

Ouverture centrale de l’iris, par laquelle les rayons lumineux pénètrent dans l’œil. Son diamètre varie en fonction de la luminosité.

RÉTINE

Membrane photosensible tapissant le fond de l’œil, la rétine renferme les structures qui reçoivent et transmettent les signaux lumineux.

RÉTINITE PIGMENTAIRE

Dégénérescence irréversible des photorécepteurs de la rétine pouvant conduire à la malvoyante ou à la cécité. La rétinite pigmentaire peut être congénitale, héréditaire ou encore liée au vieillissement de l’œil.

SCLÉROTIQUE

Membrane blanche située à l’extérieur du globe oculaire.

STRABISME

Anomalie de la vision liée à un parallélisme des axes visuels. Il existe trois types courants de strabisme :
– le strabisme convergent (ésotropie), également appelé “loucherie”.
– le strabisme divergent ou exotropie.
– le strabisme vertical qui se caractérise par un défaut de l’alignement des yeux.

TIERS PAYANTS

Le tiers payant est un mécanisme de prise en charge directe par la mutuelle de tout ou partie des dépenses de santé.
Cette prise en charge s’applique notamment aux achats des médicaments prescrits par les médecins.
Ainsi, la présentation de la carte d’adhérent à la mutuelle et de la carte de sécurité sociale à votre opticien permet de rien payer.
Ce tiers-payant peut concerner d’autres prestations, en particulier les frais d’hospitalisation après accord de prise en charge délivré par la mutuelle santé.

ULTRAVIOLETS

Rayons invisibles à l’œil, provenant d’une radiation de source naturelle comme le soleil, ou de source artificielle comme les lampes à bronzer. Il existe trios catégories d’ultraviolets : les UVC, les UVB et les UVA (par ordre croissant de longueur d’onde).

VERRE BIFOCAL (ou “double foyer”)

Type de verre utilisé pour restituer une vision nette en cas de presbytie. Le haut du verre corrige la vision de loin et une pastille située dans le bas du verre corrige la vision de près.

VERRE PROGRESSIF

Réservé aux presbytes, le verre progressif permet de voir nette à tous les distances, grâce à une surface progressive entre la vision de loin (située en haut du verre) et la vision de près (située en bas du verre). Il n’existe aucun segment apparent, comme avec les double ou triples foyers.

VERRE TRIFOCAL (ou “triple foyer”)

Type de verre utilisée pour corriger la presbytie, permettant de voir net en vision de loin, vision intermédiaire et vision de près.

VERRE UNIFOCAL

Verre destinée à corriger la myopie, l’hypermétropie ou l’astigmatisme. Sa puissance est identique sur toute sa surface.

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